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Le Madrigal de Nîmes

Eglise Saint Dominique à Nîmes, vendredi 15 juin 2018 
Le MESSIE de Haendel (4éme représentation en 2018) 

LES SOLISTES :
Brigitte PEYRÉ, Soprano
Els JANSSENS VANMUNSTER , Alto
Patrick GARAYT, Ténor
Philippe  CANTOR, Basse
  
L'Orchestre : Ensemble " COLLA PARTE"
Violons : Silvio FAILLA, Rachel CARTY, Caroline MENUGE, Cécile DÉSIER, Delphine-Anne ROUSSEAU, Pascale SQUADRELLI -
Alto : Aurélien NUNEZ, Myriam CAMBRELING -
Violoncelles : Philippe FOULON, Audrey SABATIER -
Contrebasse : Claude CARDONNET -
Hautbois : Isabelle GRATIUS, Eric GAYRAUD -
Basson : Perrine BERNARD -
Trompette : Aline THÉRY, Jean-Claude RELAVE -
Timbales : Pierre HÉGÉ -
Clavecin : Bastien TERRAS -
 
Le Madrigal de Nîmes , direction Muriel BURST -
sites.google.com/site/madrigaldenimes/
 

Notre Approche

Les 58 chanteurs ne se seraient peut-être pas rencontrés sans cette envie très particulière de mêler sa propre voix à celles d’autres personnes au demeurant inconnues au départ.
La magie du son, de la polyphonie, le génie des compositeurs a fait œuvre de cohésion petit à petit pour créer « un chœur ».
Chaque choriste travaille sa voix en cours individuel avec un professionnel du chant.
Cette exigence du travail personnel permet à l’ensemble du chœur de progresser et de résoudre les difficultés techniques que nous pouvons rencontrer dans les partitions.

Nous ne pouvons « bien chanter » qu’en étant « partenaire » les uns des autres.
L’esprit d’un groupe dépend de chaque individu. Et on y trouve ce qu’on apporte d’abord soi-même en tant qu’individu !
La première des conditions est d’aimer chanter en groupe bien sûr, d’oser affronter « sa » réalité vocale avec ses qualités et ses défauts propres sans aller vers la comparaison avec qui que ce soit.
La qualité 1° d’un choriste est avant tout de servir la musique, de faire en sorte que la polyphonie qui sera chantée mette en valeur ce que le compositeur a voulu exprimer. Cela demande beaucoup de modestie et d’accepter de se mettre en harmonie et créer ainsi une couleur et une identité propre à chaque pupitre.

Séance de Repetition du Madrigal

Les Répétitions

Chaque répétition commence par un échauffement vocal en groupe suivi du travail sur le programme choisi.
Le montage de la polyphonie se fait petit à petit et met le choriste face à sa responsabilité de chanteur et à sa capacité à se fondre dans le groupe. Mettre en place les différentes voix, travailler le style selon l’époque, apprendre à connaître en profondeur une œuvre un peu complexe est une expérience absolument extraordinaire et magique !
Chacun ajoute sa pierre à l’édifice et souvent le résultat est surprenant !

De plus les choristes qui ne lisent pas la musique peuvent s’imprégner des lignes mélodiques avec l’aide des tutoriels que nous trouvons sur internet.
Il est essentiel pour la bonne marche des répétitions que le déchiffrage des partitions soit fait en amont. L’outil internet ainsi que les enregistrements en tous genres sont de nos jours facilement accessibles et nous aurions tort de nous en priver !

Nous avons le privilège d’avoir un pianiste de talent qui accompagne nos répétitions.
C’est une aide considérable !

Nous travaillons 1 samedi (9 h – 18 h) toutes les 3 semaines environ selon un calendrier établi 2 ans à l’avance. (Voir la rubrique « Calendrier des répétitions »)
Chaque choriste apporte son pique-nique pour le repas de la mi-journée.

Stage au Bois de Bertrand : échauffement corporel et matinal

Le Stage

La cohésion du groupe se fait aussi autour de moments de vraies convivialités tel que le stage de fin d‘été en Cévennes. En travaillant en vase « clos » pendant 4 jours nous vivons la musique et la relation humaine à un autre rythme et avec une autre densité que durant le restant de l’année.

Ces journées nous permettent de prendre le temps de travailler de manière plus approfondie en formant des petits groupes. Plusieurs peuvent travailler en autonomie. Chanter en quatuor oblige le choriste à s’accrocher et à tenir sa place dans l’harmonie. Impossible de s’appuyer sur d’autres. Il faut écouter et être à part entière dans la polyphonie. C’est un excellent moyen de progresser. 


Par ailleurs, ce sont des moments de vie très importants pour vivre le chant choral. Il est plus difficile de chanter aux côtés de personnes qu’on ne connaît pas. La complicité vocale existe aussi !
S’en priver est une erreur !

C’est pourquoi, depuis plus de 15 ans, le stage dont les dates sont annoncées 1 an à l’avance, fait partie du calendrier du chœur.